Rapport d'Activité 2018 de la CPAM de l'Oise

Accompagner chacun tout au long de la vie et dans la préservation de sa santé | 37 Le dépistage organisé du cancer colorectal s’adresse aux personnes âgées de 50 à 74 ans, qui ne présentent ni symptôme, ni facteur de risque particulier. Ce dépistage consiste à réaliser, tous les deux ans, un test de recherche de sang caché dans les selles, à faire chez soi. Des actions ont été menées par la CPAM, telles que des campagnes SMS et mails ciblées auprès des hommes et des femmes âgés de 50 à 74 ans. Un petit échantillon d’assurés a été sensibilisé via un appel téléphonique. Une enquête en direction des assurés et des médecins généralistes a été menée afin d’analyser les freins en matière de dépistage. Un partenariat avec le Centre de Santé de Thourotte a été développé afin de mettre en place une action de sensibilisation pour 2019. Le cancer du col de l’utérus Le frottis de dépistage est recommandé à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans tous les trois ans. Des actions ont été menées par la CPAM, telles que des campagnes SMS et mails auprès des assurés de 25 à 65 ans, sur des cantons ciblés. Une action de dépistage gratuit a été organisée au Centre de Prévention et d’Examens de Santé (CPES) en fin d’année. Enfin, la campagne de vaccination contre la grippe s’est échelonnée du 12 octobre 2018 au 31 janvier 2019. En novembre, le CPES a organisé des séances de vaccination gratuites. Mailing de promotion du dépistage du cancer du col de l’utérus envoyé en juin et octobre 2018 vers 96 194 assurées, au total, n’ayant pas réalisé de frottis au cours des 2 dernières années. Des campagnes de sensibilisation par mail et SMS ont été menées. Afin de proposer un examen de prévention en santé personnalisé aux besoins de chacun, le Centre de Prévention et d’Examens de Santé situé sur le site de Creil, recrute à la fois par l’envoi d’invitations et par une collaboration avec des partenaires institutionnels et associatifs (Missions Locales, structures de réinsertion, hébergement social…..). En 2018, le CPES a ainsi réalisé 4 245 bilans (soit -17,7 % comparé à 2017) dont 81,6 % auprès des personnes précaires. Cette proportion est restée quasi stable par rapport à 2017, résultat d’une politique de ciblage vers des publics fragilisés. Comme sur l’année antérieure, l’activité a été impactée par le manque d’effectif médical jusqu’à mi-juin où un médecin à temps plein a rejoint l’équipe. A l’automne, un médecin vacataire a renforcé les consultations du CPES. Le taux moyen de présence au bilan se situe à 76,8 % (identique à 2017). Quant au taux de présence des bilans issus des partenariats extérieurs, il reste supérieur avec 79,06 %. Par ailleurs, 53 patients diabétiques de type 2 se sont inscrits au programme d’éducation thérapeutique (soit un objectif atteint à 106 %). Le partenariat engagé sur ce sujet avec un centre de santé mutualiste a porté ses fruits par l’apport de 10 patients adressés directement par leur médecin traitant (soit 18,9 %).

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